Chaque année, entre la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, le 25 novembre, et la Journée des droits de l'homme, le 10 décembre, les bâtiments du monde entier s’illuminent en orange. La Campagne des Nations unies « Orangez le monde » dénonce la violence envers les femmes et vise à lever les tabous existants autour de cette question. Le ministère fédéral allemand des affaires étrangères participe à cette campagne : ces 16 prochains jours, son Atrium à Berlin arborera l’orange.

Michael Roth, Ministre adjoint chargé des Affaires européennes, envoyé spécial du gouvernement fédéral pour la Présidence allemande du Comité des ministres, a souligné le rôle central de la Convention d’Istanbul du Conseil de l'Europe. Les États parties à la Convention s’engagent à lutter activement contre la violence envers les femmes et la violence domestique. La Convention d’Istanbul tient compte du fait que les femmes sont souvent victimes de la violence au sein de la famille ou du ménage. Dans la plupart des cas, les auteurs des violences sont des partenaires actuels ou anciens, que l’auteur des coups et blessures et la victime résident ensemble ou non.

En vertu de la Convention d’Istanbul, les États participants doivent prendre des mesures officielles, même dans les cas où les victimes retirent leur déclaration ou abandonnent les poursuites pénales. Cette mesure est particulièrement importante pour mettre fin au cercle vicieux de la violence et des mauvais traitements dont les victimes sont souvent incapables de se libérer en raison de liens familiaux, d’enfants communs ou d’une dépendance financière. « Lorsque la Convention d'Istanbul est appliquée rigoureusement, elle peut sauver des vies », a déclaré le ministre Roth.