Retour Andorre : garantir la liberté d'expression de la défenseure des droits des femmes Vanessa Mendoza Cortés et assurer un environnement favorable aux défenseurs des droits des femmes

Déclaration
Vanessa Mendoza Cortés (extrait vidéo)

Vanessa Mendoza Cortés (extrait vidéo)

« Les poursuites pénales engagée contre la défenseure des droits des femmes Vanessa Mendoza Cortés portent atteinte à sa liberté d'expression et ont un effet paralysant sur les défenseurs des droits humains, ainsi que sur d'autres personnes qui agissent en faveur des droits des femmes et des filles en Andorre », a déclaré la Commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, Dunja Mijatović, à l'approche de l'audience prévue le 4 décembre.

« Ainsi que cela est indiqué depuis 2020 dans les rapports annuels du Secrétaire général de l’ONU sur les représailles pour la coopération avec l’ONU, le procès intenté à Mme Mendoza Cortés est lié aux informations qu’elle a données en 2019 au Comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes de l’ONU et aux médias et qui décrivaient les obstacles entravant l’exercice des droits humains par les femmes et les filles en Andorre. À la suite de cette démarche, une enquête judiciaire a été ouverte contre Mme Mendoza Cortés pour calomnie, diffamation contre les coprinces (infractions visées par les articles 172 et 320 du Code pénal andorran, passibles de peines d’emprisonnement) et délit contre le prestige des institutions andorranes (article 325 du Code pénal). Les poursuites pour calomnie et diffamation ayant été abandonnées par le Ministère public en 2021, le procès à venir concerne uniquement l'accusation de délit contre le prestige des institutions.

Les autorités andorranes devraient prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la liberté d'expression de Mme Mendoza Cortés et assurer un environnement favorable au travail des défenseurs des droits des femmes. »

Strasbourg 29/11/2023
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