À la suite des récents échanges avec les représentants de la France, de l’Allemagne et du Royaume-Uni sur l’antisémitisme, j’ai eu un entretien très instructif avec la Représentante spéciale de l’Italie sur l’antisémitisme, Milena Santerini, Professeure à l’Université catholique de Milan. Mme Santerini a été membre de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe de 2013 à 2018 et Rapporteure sur la lutte contre le racisme et l’intolérance. Elle est actuellement chargée d’un rapport pour le Gouvernement italien sur la promotion et le renforcement de la lutte contre l’antisémitisme en Italie, et de la mise en œuvre de la définition non contraignante de l’IHRA sur l’antisémitisme.

Mme Santerini a participé à la commission « Jo Cox » du Parlement italien sur la xénophobie, le racisme et la haine (2017) et à un rapport sur la haine antisémite et islamophobe de l’Université de Milan (2020).

Mme Santerini s’est félicitée des avancées concernant la Recommandation du Conseil de l’Europe relative à la transmission de la mémoire de la Shoah et à la prévention des crimes contre l’humanité, et espère que ce texte sera adopté par le Comité des Ministres en janvier. Elle s’est montrée intéressée par l’accord partiel du Conseil de l’Europe relatif à la création d’un Observatoire de l’enseignement de l’histoire proposée par la France. Au vu de sa longue expérience dans ce domaine, je l’ai invitée à participer prochainement à une réunion organisée au Conseil de l’Europe dans le cadre de mon mandat.