Retour Round Table on Artificial Intelligence and the Future of Democracy

Strasbourg , 

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Mr Chairman,

Distinguished Ambassadors,

Ladies and gentlemen,

 

It is a great pleasure to be here.

Shortly before arriving here I was asked if
I wanted to speak at this event given that this is only my second full day as Secretary General.

Without hesitation, I said yes.

The issues around the future of Artificial Intelligence are important and urgent.

And the same should be said for the Council of Europe’s potential to assist.

So, I had no doubt that this is where I should be.

Today’s event is of course in recognition of the United Nations International Day of Democracy.

And promoting and consolidating that democracy is central to our Organisation’s work.

Together with human rights and the rule of law, these are the three interdependent and mutually reinforcing pillars that comprise our mandate.

It is our duty to ensure that they can withstand the pressures that come with new and evolving challenges.

Among these, Artificial Intelligence is front and centre.

And it is already with us – changing the information that we receive, the choices that we make, and the ways in which our societies function.

Bias embedded in algorithms can result in discrimination based on gender, race, sexual orientation and so on.

Just as the under-representation of minority groups in datasets can lead to increased inequality.

And as we move forward, Artificial Intelligence is likely to play a greater role in the way that governments and public institutions operate, and the way in which citizens engage with the democratic process too.

The limits of Artificial Intelligence are beyond our current understanding.

But it is clear that it presents both many benefits and the potential for problems.

We need to ensure that Artificial Intelligence promotes equality, inclusion and the highest of democratic standards.

C’est pourquoi je me félicite de cette initiative de la Direction générale de la démocratie de mener une réflexion sur ces questions autour de cette table ronde.

Je me félicite aussi de la décision prise la semaine dernière par les Délégués des Ministres d’approuver le mandat du Comité ad hoc sur l’intelligence artificielle.

Ce comité, suivant les conclusions de la session ministérielle du mois de mai, à Helsinki, « examinera, sur la base de larges consultations multipartites, la faisabilité et les éléments potentiels d’un cadre juridique pour le développement, la conception et l’application de l’intelligence artificielle, fondés sur les normes du Conseil de l’Europe dans le domaine des droits de l’homme, de la démocratie et de l’État de droit ».

J’attends avec un grand intérêt de voir ce que donneront ces travaux.

Cette action s’ajoute à d’autres travaux spécifiques, comme l’intérêt croissant que nous portons à l’impact de la transformation numérique sur la démocratie et la bonne gouvernance.

D’ailleurs, je sais que c’est aussi un sujet dont vous débattrez aujourd’hui.

Le Conseil de l’Europe s’est souvent distingué par sa capacité avant-gardiste à élaborer de nouvelles normes, dans des domaines parfois complexes et techniques.

Je suis donc curieuse de savoir s’il est possible d’aller plus loin au sujet de l’intelligence artificielle, à un niveau intergouvernemental, et dans une approche transversale, car il se pourrait bien que le sujet devienne déterminant dans les temps à venir.

Ceux d’entre vous qui ont assisté à mon intervention devant le Comité des Ministres cette semaine m’auront entendu parler de l’importance de coopérer étroitement avec d’autres organisations internationales.

L’intérêt est bien sûr de pouvoir conjuguer les talents, mais aussi d’éviter d’être plusieurs à faire la même chose.

Sur ce sujet, nous sommes ouverts à la coopération avec l’Union européenne, avec l’OCDE, avec les Nations Unies, et avec d’autres encore.

Certes, nous disposons d’un espace juridique paneuropéen unique et d’une capacité à fixer des normes, mais d’autres organisations apportent leur propre éclairage et il est de l’intérêt des citoyens de toute l’Europe que nous travaillions ensemble lorsque nécessaire.

Car en définitive, la démocratie ne devrait pas être seulement au service de la société considérée comme un tout, mais aussi à celui des individus qui la composent.

L’intelligence artificielle ne saurait faire exception à cette règle.

 

Je vous remercie.