Il reste encore beaucoup à faire dans le domaine des droits des femmes et de l’égalité de genre.

Et quiconque suit l’actualité en 2018 ne peut douter de l’urgence de la situation.

Ici, au Conseil de l’Europe, nous sommes en première ligne de ce combat.

Notre Convention sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique – ou Convention d’Istanbul – soutient les États à poursuivre les auteurs de violences et à protéger les victimes.

Ratifiée par 28 États, signée par l’UE et qualifiée de norme d’excellence par l’ONU, la Convention protège désormais les femmes et les filles.

Et le mouvement MeToo a rendu ce débat encore plus urgent.

Il a jeté la lumière sur les actes de sexisme ordinaire que subissent jour après jour des millions de femmes.

Discrimination, harcèlement – et aussi, humiliation.

Et il faut que cela change dans l’intérêt des femmes, mais aussi celui des hommes.

Nous avons aujourd’hui l’opportunité  d’exploiter cette énergie et avancer ensemble.

C’est pourquoi, cette année, le Conseil de l’Europe entend adopter pour la Journée internationale de la femme une approche inédite et globale pour réaliser l’égalité entre les hommes et les femmes.

Nous avons besoin de nouvelles normes pour lutter contre le sexisme et les stéréotypes – que ce soit dans l’éducation, sur le lieu de travail, sur internet et sur les réseaux sociaux.

Et nous devons donner la priorité à la protection des droits des femmes et des filles migrantes, réfugiées et demandeuses d’asile.

Qui sont parmi les plus vulnérables d’entre nous.

Ces objectifs sont au cœur de notre nouvelle stratégie pour l’égalité de genre que nous venons tout juste d’adopter.

Et d’ici la Journée internationale de la femme de l’année prochaine, cette stratégie fournira un éventail de propositions nouvelles pour briser les obstacles liés au genre qui nuisent à nos sociétés depuis trop longtemps.

Nous ne pouvons plus attendre.

Agissons maintenant.