Politiques de la sant� | ||||||
Th�mes |
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Les travaux dans le domaine de
la transfusion sanguine au sein du Conseil de l�Europe ont d�marr� dans les
ann�es cinquante. Les Comit�s charg�s des questions relatives � la
transfusion sanguine sont le Comit� d'experts sur la transfusion sanguine et l'immunoh�matologie (SP-HM) et le Comit� restreint d'experts sur l'assurance
de qualit� dans les services de transfusion sanguine (SP-R-GS). Ces comit�s
ont bas� leur programme sur la transfusion sanguine autour de trois principes
majeurs : la non-commercialisation des substances d�origine humaine, le don
volontaire et non r�mun�r� et l�autosuffisance et la protection de la sant�
des donneurs et des receveurs de sang. En vue de ces objectifs, le Conseil de l�Europe a ax� ses travaux sur l��tude des aspects �thiques, juridiques et organisationnels de la transfusion sanguine afin d�assurer la qualit�, d�accro�tre l�offre du sang, d��viter le gaspillage des substances d'origine humaine et d�analyser l�impact possible du point de vue �thique et organisationnel des nouveaux d�veloppements scientifiques. |
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L'activit� du Conseil de l'Europe dans le domaine de la sant� s'est focalis�e sur plusieurs aspects notamment la sensibilisation des m�dia � assumer la responsabilit� de fournir la bonne information au bon moment, ou sur l'am�liorement des services et des politiques de la sant�. Les changements de la soci�t� ont �t� �galement pris en consid�ration � travers un examen des soci�t�s multiculturelles existantes, � l'heure actuelle, dans la plupart des Etats membres. L'examen a �t� conduit sur leur fa�on de reconna�tre dans les services de sant� et dans les institutions, des concepts diff�rents de sant�, de maladie, de mort et d'offre de services, selon les diff�rences culturelles et les origines. Finalement le crit�re de promotion des politiques de la sant� est devenu l'objet d'une recommandation du Comit� des Ministres. |
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La transplantation
d�organes constitue le seul traitement disponible pour la d�faillance terminale
de l�organe. Celle de tissus et de cellules offre des avantages th�rapeutiques
importants et une am�lioration de la qualit� de vie ; dans certains cas, ces
op�rations sont vitales. Le Conseil de l�Europe repr�sente l�institution
principale quant aux d�finitions des normes de transplantation dont l�importance
ne cesse de cro�tre. Tout en se centrant sur les aspects �thiques et
organisationnels, il travaille sur des th�mes tels que l�assurance de la
s�curit� et de la qualit� des organes, tissus et cellules, sur les moyens de
faire face � la p�nurie d�organes, de donneurs vivants, ou encore sur la fa�on
de pr�venir et de minimiser le trafic d�organes. Du point de vue du Conseil de l�Europe, promouvoir le don et la transplantation d�organes est une partie importante des droits de l�homme. Am�liorer les syst�mes de transplantation signifie l�assurance d�un droit aux soins de sant� et d�un droit � la vie. |
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Le concept de participation des citoyens et des patients au proc�s d�cisionnel s'est d�velopp� � tous les niveaux de la soci�t� pour faire en sorte que les services de la sant� puissent donner des r�ponses efficaces aux besoins des utilisateurs et soient plus d�mocratiques. Les patients et les citoyens deviennent de plus en plus exigeants pour ce qui concerne leurs besoins et la qualit� des services de sant� qu'ils re�oivent. De plus en plus de personnes sont conscients du besoin d'�tre mieux inform�s. |
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La question des soins palliatifs n'affecte pas seulement le patient, mais aussi sa famille et ceux qui lui fournissent des soins. Cela comprend autant la souffrance physique que la qualit� de vie du patient. Le Conseil de l'Europe a d'ailleurs pris en consid�ration les soins palliatifs d'une fa�on plus large, dans le contexte o� elles sont pratique�es. | ||||||
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Pendant ces ann�es plusieurs comit�s d'experts ont travaill� pour cr�er des param�tres europ�ens des politiques de la sant� en faveur des groupes vuln�rables de la soci�t�, notamment: les malades chroniques, les personnes ag�es, les populations marginalis�es, les prisonnier ou les familles monoparentales. | ||||||