La question de la santé mentale constitue l’un des plus grands défis auxquels les systèmes de soins de santé seront confrontés à l’avenir. Les soins de santé mentale ne devraient pas être traités différemment des soins de santé physique, et dans les deux cas, une approche fondée sur les droits de l’homme devrait être adoptée. Il est essentiel que soient promus les droits et l’auto-détermination de tous les patients, y compris les personnes ayant des problèmes de santé mentale, et qu’elles puissent activement participer, autant que possible, à toutes les décisions relatives à leurs traitements et leurs soins. Dans ce contexte, le développement et le recours aux mesures et aux pratiques volontaires dans le domaine des soins en santé mentale devraient être encouragées.

La Convention sur les droits de l'homme et la biomédecine (STCE 164, Convention d'Oviedo) vise à protéger la dignité et l'identité de tous les êtres humains et à garantir à chacun, sans discrimination, le respect de son intégrité et de ses autres droits et libertés fondamentales à l'égard des applications de la biologie et de la médecine.