Back High level event to mark the Council of Europe Convention on preventing and combating violence against women and domestic violence (Istanbul Convention): 10 years on

As delivered

President of the Parliamentary Assembly,

Prime Minister De Croo,

Madame President Dagu,

Minister Moreno,

Ms Šimonovic,

Ms Murad,

Distinguished members,

 

It is a pleasure to address you on a subject that is close to your hearts and to mine.

We share a commitment to end violence against women and domestic violence.

And an understanding that the Istanbul Convention is central to that task.

This Assembly has played a key role in making the case for that treaty;

And you have stood behind it, foursquare, over the course of the past decade.

So, as we mark the treaty’s tenth anniversary, its success to date owes much to you.

Ratified by 34 of our member states, with non-member states asking to join, the United Nations is right to describe it as “gold standard”.

Its aims are simple and clear:

To prevent violence against women;

To protect those who become victims;

And to ensure the prosecution of perpetrators.

All the evidence suggests that where the Istanbul Convention is in force, it has brought about positive change.

Our monitoring body, GREVIO, has so far issued evaluation reports on 17 countries that are treaty members.

These are an invaluable source for the European Court of Human Rights in adjudicating cases.

And they show that each and every country evaluated has moved to amend its domestic laws so that these align with the treaty.

From these reports, other important trends emerge:

Movement by governments towards a consent-based definition of rape;

The classification of stalking as a specific criminal offence;

And the introduction of sexual harassment offences ranging from intimidation online to the non-consensual sharing of sexual images, often known as revenge porn, and which has taken a terrible toll on many women and girls.

GREVIO has also found improvements to the way such offences are handled by law enforcement, prosecution services and the judiciary.

The expansion of police units specialising in sexual and domestic violence is a case in point.

The European Women’s Lobby has also done a lot to support the Istanbul Convention and report on its implementation.

And in every area it has examined – policy, protection, prevention and prosecution – it has found that most countries that have ratified the treaty have made change for the better.

****

C’est tellement important :

aucune femme ne devrait craindre pour sa sécurité, et pourtant elles sont encore trop nombreuses dans ce cas.

Nous avons tous lu ou entendu des témoignages de leurs souffrances.

Nous connaissons tous des femmes victimes de violences,

Des amies, des collègues, des membres de notre famille – qui ont parfois suffisamment confiance pour nous demander de l’aide, mais qui souffrent parfois en silence.

Et la récente flambée de violence pendant les confinements dus à la Covid-19 nous apprend combien les avancées que nous avons faites sont fragiles.

C’est pourquoi nous devons aller de l’avant.

Oui, des idées préconçues et fausses circulent sur l’objectif qui avait présidé à l’élaboration de la Convention d’Istanbul.

Et c’est sur la base de ces idées fausses qu’un de nos États membres s’est retiré de cette Convention.

Notre meilleure réponse à ces fausses vérités est d’élargir le cercle des États Parties à ce traité.

Nous avons déjà commencé.

Jeudi dernier, j’ai reçu l’instrument de ratification du Liechtenstein, et je m’en réjouis.

D’autres États membres, tels que l’Ukraine et le Royaume-Uni, progressent aussi vers une ratification.

Dans ces pays – et dans tous les pays – le soutien des parlementaires est crucial.

Mais pour persuader d’autres pays de leur emboîter le pas, nous devons saisir toutes les occasions de faire valoir un discours ouvert, honnête et positif autour de la Convention d’Istanbul,

un discours qui est compris par les plus hautes autorités judiciaires.

Par la Cour constitutionnelle lettone, par exemple, qui a relevé au début de ce mois que la portée de la Convention d’Istanbul se limite uniquement à l’élimination de la violence à l’égard des femmes et de la violence domestique.

Nous devons être clairs sur qu’apporte ce traité multilatéral et qu’aucun gouvernement à lui seul ne saurait recréer.

Il ne s’agit pas seulement d’élever le niveau des normes nationales ;

il s’agit aussi de disposer d’un mécanisme de suivi international unique en son genre, indépendant et qui contribue à amener des changements difficiles certes mais positifs,

et à instaurer la coopération entre pays afin que leurs autorités s’attellent ensemble à traduire en justice ceux qui ont choisi de commettre des crimes à l’encontre de femmes.

Sur ces points, le Conseil de l’Europe est à l’avant-garde.

Rien ne nous fera reculer.

Au contraire, cette Organisation tout entière – chacune de ses composantes – rassemblera ses forces et progressera encore.

Dans l’intérêt des femmes dans toute l’Europe et au-delà.

Merci pour votre engagement et votre soutien.

Strasbourg 23 June 2021
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