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Discours de Samuel Schmid, Président de la Suisse

« Réunis pour la troisième fois à l'échelon suprême, nous sommes appelés à faire de sorte que ce Sommet de notre Conseil puisse s'inscrire dans la suite des deux précédents, qui ont constitué des événements marquants de l’histoire de notre organisation et de l'Europe démocratique.

Mais d'abord, je voudrais profiter de l'occasion pour rendre ici un bref hommage aux nombreuses activités exercées depuis 1949 et jusqu'à ce jour par notre Organisation dans un continent en rapide évolution depuis une quinzaine d'années surtout.

Lorsque nos délégués ont décidé, l'année passée, de convoquer un Troisième Sommet, il y avait accord pour y traiter de questions substantielles et y prendre des décisions de grande portée pour notre Organisation, pour nos Etats membres et, en fin de compte, pour les quelque 800 millions d'Européens. Il était convenu que le Sommet devait définir les axes de l'action future de notre Organisation et fixer des jalons sur la voie de l'interaction et de la collaboration avec les autres organisations internationales.

Or, aujourd'hui, nous sommes en mesure de déclarer que nous avons su relever ce défi et pouvons ainsi franchir une étape importante sur le chemin des réformes en approuvant les textes qui nous sont proposés.

En effet, nos décisions permettront de donner à l'Organisation la souplesse nécessaire pour réagir aux défis, aux problèmes et aux difficultés qu'elle connaît. Notre Conseil doit s'adapter, redéfinir ses tâches et revoir ses structures. Il se doit également de préciser les modalités de coopération avec d'autres acteurs de la scène européenne, qu'il s'agisse de l'OSCE ou de l'Union européenne. Aujourd'hui, nous ne pouvons plus nous borner à reconnaître simplement la nécessité d'adapter les relations entre les autres organisations. Il faut désormais agir et fixer par accord ou Mémorandum les modalités pratiques de coopérations renforcées qui devraient permettre d'éviter à l'avenir les double emplois, au profit de complémentarités salutaires pour tous. Nous devons accomplir cette tâche si nous voulons maintenir la crédibilité et le bon fonctionnement des organisations internationales auxquelles nous appartenons et pour lesquelles nous mettons à disposition les fonds nécessaires.

Je tiens à vous assurer que la Suisse reste fermement attachée aux valeurs européennes, - démocratie, défense des droits de l'homme, Etat de droit, respect de la diversité -, qui constituent le fondement d'une Europe telle qu'elle est incarnée par notre Conseil. C'est dans cette perspective que la Suisse croit à l'avenir du Conseil, qui assure l'ancrage des valeurs européennes dans un continent en quête de stabilité. C'est pourquoi l'appartenance au Conseil reste un instrument important de notre politique étrangère marquée par la solidarité, l'universalité, la neutralité et aussi par l'approche bilatérale de mon pays avec l'Union européenne, notre partenaire principal. Les 25 membres de l'Union assument une responsabilité particulière pour notre Organisation, responsabilité que la Suisse est prête à partager. Pour ma part, j'estime en effet qu'un Conseil de l'Europe à l'efficacité reconnue répond pleinement aux intérêts de l'Union européenne, de même que celle-ci répond aux intérêts de la Suisse par la stabilité, la prospérité, la paix qu'elle garantit à tous ses membres, ainsi que par la vision d'une Europe ouverte, démocratique et libre qu'elle ne cesse de développer et de concrétiser.

Vous l'aurez compris, nous nous trouvons à un moment crucial pour l'avenir de l'Organisation.

Je me réjouis du projet de déclaration qui réaffirme et amplifie le rôle fondamental du Conseil de l'Europe dans la défense de nos valeurs communes. Par l'assurance donnée à la Cour européenne des droits de l'homme du soutien de tous les États membres, par le renforcement de l'assistance et des organismes de suivi spécialisés, tout comme par la promesse de coopérations renforcées avec d'autres institutions européennes, cette Déclaration pose les bases d'une action encore plus efficace du Conseil de l'Europe.

Bien d'autres défis nous attendent, notamment la lutte contre le terrorisme. A cet égard, on ne donnera des résultats concrets que par l'action concertée de la communauté internationale en général, et au sein du Conseil de l'Europe en particulier. Vous n'ignorez certainement pas la détermination de mon gouvernement dans la lutte contre le terrorisme.

En effet, ce fléau est depuis longtemps une préoccupation majeure de la Suisse. Mon pays s'engage pour prévenir tout soutien financier ou logistique en faveur de groupes ou d'actes terroristes. Pour lutter efficacement contre le terrorisme, le gouvernement suisse est de l'avis que les efforts déterminés que nous entreprenons, dans le cadre de notre Organisation, doivent être déployés selon les principes qui nous sont si chers. Ainsi, la lutte contre le terrorisme international doit être menée en premier lieu à l'aide de l'arsenal juridique dont nous disposons pour combattre la criminalité, dans le respect des droits de l'homme et du droit international, afin de ne pas renier, même dans des circonstances aussi difficiles, les valeurs que nous partageons. »