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Rapport Général de la réunion extraordinaire Commission de Liaison des OING

Varsovie le 14 mai 2005

La réunion des OING, aujourd’hui à Varsovie a représenté un changement de perspective. Les OING dotées du statut participatif au Conseil de l’Europe n’accueillaient pas les ONG nationales pour leur dispenser à Strasbourg, leurs connaissances au contraire, réunies, elles ont réfléchi sur les moyens de développer, dans toute l’Europe, la Société Civile et la démocratie dans le cadre du Conseil de l’Europe.

Nous étions réunis aujourd’hui à Varsovie en avant-première du 3ième Sommet du Conseil de l’Europe pour manifester :

Manifester sereinement notre attachement aux approches et à la démarche du Conseil de l’Europe

Affirmer notre soutien au Conseil de l’Europe et souligner son caractère unique et irremplaçable dans le paysage politique européen

Définir les grandes orientations d’un « Programme cadre pluriannuel » qui permette de faire vivre pleinement ce nouveau « statut participatif » des OING au Conseil de l’Europe.

Ainsi que le soulignait Monsieur Terry DAVIS, Secrétaire Général du Conseil de l’Europe, la réunion extraordinaire de la Commission de liaison des OING ayant le statut participatif au Conseil de l’Europe, élargie à de nombreuses ONG venues de toutes les parties de l’Europe, a pris une dimension réellement « paneuropéenne ».
C’est une richesse soulignée par tous les participants.

Il faut donner de la consistance au concept de statut participatif. Des formules pratiques ont été proposées pour l’intégration des associations locales et nationales spécialement celles de l‘Europe du Centre et de l’Est. Les associations nationales doivent être davantage entendues par leurs gouvernements et ont besoin d’une attention plus grande dans leur pays. Elles ont une demande spécifique à la commission de liaison et à la conférence de OING : des expériences et du soutien dans leur action. Le Conseil de l’Europe peut leur apporter l’information et des outils et peut les aider par des formations.

Exemple unique de reconnaissance juridique d’une part importante de la Société Civile, par une organisation internationale, le « statut participatif » des OING au Conseil de l’Europe reconnaît à des Organisations européennes réfléchissant et travaillant dans toute l’Europe, malgré et par-dessus les frontières des Etats, une place qui leur donne des droits mais leur impose également des obligations.
Nous devons nous doter de lignes de conduites selon des critères que nous devons nous-même nous donner.

1. Le travail au sein de chaque OING

Les OING doivent multiplier et diversifier les liens personnels entre ONG et Conseil de l’Europe

- en suscitant l’élargissement et le renouvellement de leurs délégations à Strasbourg,

- en organisant des séances de formation, des rencontres, des formules innovantes de participation

Les OING doivent apprendre à se connaître et à se faire connaître.

2. Le travail au sein des structures collectives des OING (Commission de Liaison, Regroupements thématiques)

Nous participons en répondant aux sollicitations des organes du Conseil de l’Europe, mais également en nous saisissant de questions d’actualité. Cela implique de savoir écouter le terrain et d’en être le porte parole loyal.

Nous pouvons nous réunir hors de Strasbourg pour développer le caractère paneuropéen des OING.
Les OING rappellent fréquemment l’intérêt de la souplesse, de la réactivité des associations : elle permet une réponse urgente et adaptée à toute situation nouvelle, à l’événement imprévu : en apportant cette dimension essentielle de notre mode d’intervention politique tout en respectant le caractère démocratique de nos interventions au Conseil de l’Europe, nous jouons pleinement notre rôle de pilier du
Conseil de l’Europe. .

Cela implique que nous développions davantage la communication entre les regroupements et le travail transversal.

3. L’interaction entre la Conférence des OING et ses structures et les autres instances du Conseil de l’Europe

Partout l’intervention des associations répond un schéma qu constitue son originalité.

Face à une situation nouvelle, des citoyens s’engagent :

- Action d’urgence,

- Alerte et interpellation des pouvoirs publics

- Intervention de l’Etat

- Mise en oeuvre de politiques nouvelles

- Suivi et évaluation de l’action publique.

Les OING ayant le statut participatif au Conseil de l’Europe veulent être davantage associées à l’ensemble des démarches. Elles s’engagent à en faire rapport à leurs mandants avec rigueur et efficacité.
La préparation des documents à transmettre aux autres organes du Conseil de l’Europe, leur formalisation, leur validation démocratique, devront être précisées.

4. Le travail en direction des pays membres du Conseil de l’Europe et en direction de l'Union européenne et d'autres organisations internationales

Les OING, profondément attachées aux valeurs défendues par le Conseil de l’Europe, veulent s’engager pour lutter contre la compétition stérile entre l’Union européenne et le Conseil de l’Europe dans le domaine des Droits de l’Homme comprenant évidemment les Droits sociaux.

Il faut utiliser les réseaux des OING à Bruxelles pour que les acquis normatifs du Conseil de l’Europe soient respectés par l’Union européenne. Cela implique un travail important car les deux structures sont très différentes. Des coopérations sont également à mettre en oeuvre avec les autres organisations internationales, l’OSCE et l’ONU.

Nous avons encore beaucoup de travail, la session de juin et d’octobre ne suffiront sans doute pas à mettre en oeuvre toutes les orientations que nous prenons aujourd’hui.

Cependant, en réunissant dans la même réflexion les OING de l’Ouest et les ONG nationales de l’Est, nous avons contribué à construire une solidarité au sein de la Société civile européenne. Nous avons apporté notre contribution à la réconciliation de notre continent.