La lutte contre l’homophobie est de la responsabilité de chacun. Au Conseil de l’Europe, cette action poursuit un double objectif : d’une part, promouvoir et assurer le respect des droits de l’homme et de la dignité de chaque individu, y compris des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT) et d’autre part, combattre la discrimination et la violence contre ces personnes.


La violence et la discrimination contre les personnes LGBT n’ont pas leur place dans le sport en Europe. Conformément aux normes européennes relatives au sport adoptées au sein du Conseil de l’Europe (la Charte européenne du sport, révisée en 2011, et le Code d’éthique sportive, révisé en 2010), aucune discrimination ne sera tolérée au sein des activités sportives ni dans l’accès aux infrastructures sportives. Ces textes, en reconnaissant le droit de chacun à participer au sport, sont conformes à l’approche universaliste.

En 2012, l’APES a choisi la lutte contre l’homophobie dans le sport parmi les thèmes relatifs à la promotion de la diversité et a coorganisé la conférence d’Utrecht (Pays-Bas) intitulée « Unis contre l’homophobie dans le sport : la contribution des responsables politiques, des chercheurs et du mouvement sportif », avec le soutien de la Fédération sportive européenne gaie et lesbienne (EGLSF). Le but de cette conférence était de faire le point sur la situation générale en ce qui concerne l’homophobie et la transphobie dans et par le sport, d’observer les activités et les projets menés par les différentes parties et d’examiner leurs résultats, en particulier sur les jeunes.

Pour assurer le suivi fructueux de cette conférence, l’APES a publié un manuel de bonnes pratiques contenant des exemples pratiques et concrets de projets qui montrent l’engagement des États membres du Conseil de l’Europe dans leur lutte contre l’homophobie dans le sport, et dont l’ambition est d’inspirer d’autres acteurs à faire de même