Le « Groupe de Copenhague » (Réseau des Plateformes nationales) et la FIFA se mobilisent pour la Coupe du monde féminine de football (France, 7 juin – 7 juillet 2019)

 

Le Réseau des Plateformes nationales (qui regroupe 25 pays) participera à la « FWWC Integrity Task Force » mise en place par la FIFA afin d’assurer l’intégrité de la compétition. La procédure de suivi mise en place assurera une étroite coopération entre les principaux acteurs nationaux et internationaux, et notamment les autorités de régulation des paris, les forces de l’ordre et associations membres participantes. L’identification et la gestion des risques pour chacun de 6 groupes durant la compétition seront coordonnées par six Plateformes nationales : Groupe A : Norvège ; Groupe B: Espagne ; Groupe C: Australie ; Groupe D : Royaume-Uni ; Groupe E : Pays-Bas ; et Groupe F : Suède.

La mise en place de cette procédure inédite par son ampleur est le résultat direct de la coopération entre le Conseil de l’Europe et la FIFA développée dans le cadre du « protocole d’accord » signé le 5 octobre 2018 entre le Secrétaire Général du Conseil de l’Europe, Thorbjørn Jagland, et le Président de la FIFA, Gianni Infantino.

 Le Groupe de Copenhague, établit par le Conseil de l’Europe en 2016, est composé des coordinateurs des Plateformes nationales qui ont été, ou sont en train d’être créées par les autorités publiques afin de coordonner la lutte contre la manipulation de compétitions sportives, conformément à l’article 13 de la Convention de Macolin. Dans le cadre de ses activités, le Groupe de Copenhague, qui agit principalement comme un réseau d’échange d’information, d’expériences et d’expertise, porte une attention au suivi d’événements sportifs internationaux. La responsabilité des plateformes nationales sera de gérer toute détection/tentative positive afin de procéder à l’enquête et –si nécessaire- des sanctions.