Retour Illumination of the Palais de l’Europe in orange to mark the International Day for the Elimination of Violence against Women

As delivered

President of the Parliamentary Assembly,

Ladies and gentlemen,

This year, tens of thousands of women will die as a result of domestic violence.

The same was true last year, and the year before that.

And that is to say nothing of millions more who live with the reality of violence, in the street, in the workplace, and in the home – every single day.

And it is much more than statistics. These women are living their own unique life in their own unique circumstances.

And every woman – every individual – should be able to do so without the threat of physical harm or the psychological toll it takes.

Violence in any form is unacceptable. This includes violence against women. Where it occurs, true equality between women and men is impossible.

And that this knowledge underpins the Council of Europe’s Istanbul Convention on Preventing and Combating Violence against Women and Domestic Violence.

Our treaty takes a holistic approach.

It guides member states to protect women against violence, to prevent it where possible, and to prosecute the perpetrator where such crimes occur.

It also spells out what those crimes are, including harassment, psychological violence and rape defined by non-consent rather than resistance.

Countries that have implemented the Istanbul Convention have gone on to put in place the practical support envisaged by the treaty and on which many women depend.

These include:

Co-ordinated community responses that refer victims to expert teams;

24/7 helplines so that women get the counselling services they need;

And publicly-funded shelters that provide a safe space for those in danger.

The introduction of this topic into educational courses and training for judges, prosecutors and other lawyers has also widened understanding and good practice among those best placed to help.

Au fil des ans, la Convention s’est solidement enracinée.

En plus des 34 États membres qui ont désormais ratifié la Convention, l’Union européenne l’a signée et les Nations Unies l’ont qualifiée de « règle d’or ».

Il s’agit du premier instrument international juridiquement contraignant au monde qui porte sur la lutte contre les violences de genre.

Tout en célébrant ses racines européennes, nous sommes aussi heureux de voir qu’elle inspire des actions dans le monde entier.

Pourtant, de nombreuses fausses rumeurs ont été colportées à propos de la Convention d’Istanbul, tout comme ce fut le cas à propos d’autres mesures visant à lutter contre la violence domestique.

Mais la vérité est qu’elle est destinée à prévenir et combattre la violence à l’égard des femmes. Toutes les formes de violence.

Parce qu’il est essentiel de libérer les femmes de cette situation pour qu’elles puissent vivre pleinement leur vie.

Enfin, nous vivons à l’ère de #MeToo.

C’est une époque où les droits des femmes, et les violations de ces droits, commencent à être mieux compris.

Mais il y a encore un long chemin à parcourir pour que nous puissions vivre dans des sociétés, dans une Europe, dans un monde où les violences contre les femmes seront des souvenirs du passé.

Au Conseil de l’Europe, nous œuvrons pour atteindre ce but – et je suis très fière d’être aujourd’hui à vos côtés, chère Liliane.

En tant que Présidente de notre Assemblée parlementaire, vous avez fait preuve d’une admirable détermination pour induire des changements, en particulier grâce à votre rôle essentiel dans l’initiative #PasDansMonParlement.

Et il incombe à tous ceux d’entre nous qui peuvent jouer un rôle, de le faire.

Par conséquent, en ce moment même, cette semaine, et toujours, soyons unis et engageons-nous à progresser encore dans cette voie.

Je vous remercie.

Strasbourg 28 November 2019
  • Diminuer la taille du texte
  • Augmenter la taille du texte
  • Imprimer la page