Retour Une interview avec Matthew Johnson, ancien Ambassadeur, Représentant permanent du Royaume-Uni auprès du Conseil de l'Europe et Président de l'Assemblée des contributeurs du HRTF

Il y a quelques années, le Gouvernement norvégien a lancé un projet destiné à soutenir les efforts des pays membres du Conseil de l'Europe -et les mesures à prendre- pour assurer l'exécution des arrêts de la Cour européenne des droits de l'homme. Cette initiative procédait de l'idée que les difficultés que rencontraient de nombreux Etats membres pour modifier leurs dispositions législatives ou leurs pratiques nationales n'étaient dues qu'à de simples obstacles financiers ou structurels et qu'il fallait par conséquent créer une structure favorisant le renforcement des compétences et l'assistance d'experts.

C'est ainsi que le Fonds fiduciaire pour les droits de l'homme (FFDH) a vu le jour en mars 2008 au sein de la Banque de développement du Conseil de l'Europe. Il a pour mission d'assurer le financement des efforts que déploient les Etats pour remplir les obligations découlant de la Convention européenne des droits de l'homme et d'autres normes du Conseil de l'Europe en matière de droits de l'homme.

Cinq pays ont rejoint le Fonds aux côtés de la Norvège : d'abord l'Allemagne et les Pays-Bas, puis la Finlande et la Suisse, et récemment, le Royaume-Uni, à l'occasion de sa présidence du Comité des Ministres. Ensemble, ils fournissent un capital d'amorçage pour concourir au renforcement des droits de l'homme en Europe.

Plus de 6 millions d'euros ont été octroyés à ce jour pour financer des projets dans ce domaine.

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