Le Groupe d’Etats contre la corruption (GRECO) du Conseil de l’Europe a publié aujourd’hui un rapport qui s’attaque au problème persistant du pantouflage au sein du Congrès américain.
A l’heure où les sondages indiquent que la confiance dans le gouvernement est au plus bas, le rapport souligne la nécessité pour le Congrès d’adopter des règles pour mieux contrôler le « pantouflage », concernant les possibilités pour les membres du Congrès de négocier leur futur emploi de lobbyistes après la fin de leur mandat, ainsi que les délais de carence applicables aux anciens membres du Congrès qui souhaitent mener des activités de lobbying auprès d’autres représentants.
En parallèle, le GRECO – dont les Etats-Unis sont membres depuis 2000 – salue les efforts accomplis pour améliorer la transparence du processus législatif au sein du Congrès. Celui-ci a notamment actualisé les directives sur la mise en œuvre des codes de conduite du Sénat et de la Chambre des représentants et encourage ses membres à signaler tout conflit d’intérêts éventuel. De multiples initiatives législatives telles que le projet de loi sur l’intégrité publique et la lutte contre la corruption élaboré l’année dernière sont à saluer, même si les textes n’ont pas encore été adoptés.
Le rapport de conformité adopté cette année par le GRECO mesure la conformité aux recommandations visant à prévenir la corruption au sein du Congrès et du système judiciaire et constate que les États-Unis ont « mis en œuvre de manière satisfaisante » la moitié des 12 recommandations émises par le GRECO en 2016.
