La Convention du Conseil de l’Europe sur la contrefaçon des produits médicaux et autres infractions menaçant la santé publique (STCE no. 211), appelée Convention MEDICRIME, a été présentée à M. Ali Mrabet, Ministre de la santé de la Tunisie, par le secrétaire exécutif de la Convention. La discussion a porté sur les bénéfices de la Convention, que ce soit en matière de lutte contre la contrefaçon ou contre la fabrication et la distribution de produits médicaux sans autorisation ou en violation des normes de sécurité.
Destinée à protéger la santé publique, la Convention MEDICRIME introduit des sanctions pénales et prévoit des mesures de prévention et de protection des victimes. Ouverte à l’adhésion aux pays du monde entier, la Convention offre également un cadre de coopération internationale et des mesures destinées à améliorer la coordination au niveau national.
Il s’agit plus que jamais d’un enjeu majeur. Ayant augmenté de façon exponentielle au niveau mondial durant la pandémie de Covid-19, la contrefaçon de produits médicaux et la criminalité associée menacent en effet le droit à la vie et le droit à la protection de la santé, et comportent des risques importants pour la santé publique. Plus encore, elles ont pour conséquence l’ébranlement de la confiance du public dans les systèmes de santé et les autorités de surveillance.
Contexte :
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