La ville interculturelle construit ses politiques et son identité sur la reconnaissance explicite que la diversité peut représenter une ressource pour le développement de la société.Le 13 juillet 2017, l’équipe de la formation du Réseau BCN Antirumours a organisé une réunion avec des associations et des experts à la Casal de Entidades Mas Guinardó dans le but d’approfondir des concepts comme l’intersectionnalité et la décolonisation. Le Réseau BCN Antirumours est composé de représentants d’associations, de groupes d’intérêts, de particuliers et de la mairie de Barcelone. Son action porte principalement sur l’élimination des rumeurs et des stéréotypes en relation avec la diversité culturelle. La session « Formez-vous grâce au Réseau » visait à rassembler des membres du Réseau BCN, des associations et des particuliers désireux d’adhérer au réseau, afin de partager les connaissances.
L’équipe de la formation a répondu aux attentes des associations qui demandaient de nouveaux outils pour lutter contre le discours discriminatoire.
La journée a commencé par un « parcours du militant », où chacun a pu partager son expérience personnelle avec des militants, notamment Wafae Moussaoui, psychologue et féministe, Norma Falconi, membre de Sindillar, Bombo N’Dir, militante des droits de l’homme, Nadia Jabr, militante, et Rafael Buhígas, historien et collaborateur du mouvement féministe des Femmes roms pour la diversité.
Les participants se sont ensuite livrés à un exercice de réflexion sur les idées clés qui ont émergé de ces parcours, sous la direction de Florencia González, experte en droit et sciences politiques, et de Rosa Lázaro, enseignante et pseudo-anthropologue. L’après-midi, le dialogue instauré entre Mariana Olisa, journaliste spécialiste du Black feminism, et Ana Giménez, anthropologue spécialisée dans l’histoire des Roms, a mis en lumière la nécessité de décentraliser la vision féministe.
Les ateliers Antirumeurs sur le genre, les mouvements migratoires, l’antitsiganisme et l’islamophobie, ont été un franc succès, grâce notamment aux associations de l’équipe de formation du Réseau BCN Antirumours.
Le choix des thèmes répond à la nécessité d’approfondir les discussions, avec l’aide d’experts, sur les questions d’actualité qui influencent la construction du discours discriminatoire sous quelque forme que ce soit.
La session s’est terminée par l’élaboration de quelques conclusions.
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