Pour marquer la Journée internationale des femmes, le Secrétaire général, Thorbjørn Jagland, a déclaré que des objectifs essentiels pour mettre fin à la violence à l'égard des femmes avaient été atteints, mais que des progrès supplémentaires étaient nécessaires. Avec 34 ratifications, dont celle par l’Irlande, la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique (dite «convention d’Istanbul») s’est révélée être un instrument juridique international de plus en plus efficace et reconnu.

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Pour sa part, la Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Dunja Mijatović, a souligné que les droits des femmes étaient des droits fondamentaux et que l’égalité des sexes constituait une valeur essentielle de nos sociétés. Nous devons défendre l'égalité des sexes et inverser toute stagnation dans sa réalisation. Les progrès dans le domaine de la santé et des droits sexuels et reproductifs ont été étroitement associés aux droits des femmes et ont permis à celles-ci de prendre des décisions autonomes et éclairées concernant leur corps, leur santé, leur sexualité et leur choix d’avoir des enfants. Les États ont l'obligation de veiller à ce que les femmes aient accès à des services de santé procréative abordables, sûrs et de bonne qualité.

Timo Soini, le Président finlandais du Comité des ministres du Conseil de l’Europe a souligné qu’il importait d’éliminer toute violation des droits des femmes, en particulier le harcèlement et les discours de haine à leur égard, car cela affaiblissait leur capacité à exercer leurs droits et à profiter des opportunités.