Dans les régions régulièrement touchées par des tremblements de terre, les zones bâties historiques qui en réchappent présentent nécessairement des caractéristiques antisismiques. Les techniques traditionnelles étant généralement considérées comme obsolètes, les bâtiments historiques sont souvent renforcés en utilisant des procédés et matériaux modernes. Cependant, certains séismes récemment survenus en Italie (en Ombrie et dans les Marches en 1997, à L'Aquila en 2009 et à Amatrice en 2016) ont très clairement montré que ces « renforcements » (par exemple des sols rigides) avaient en définitive accru la fragilité des zones bâties historiques.
Dans le cadre du projet EUR-OPA de rénovation adéquate des zones bâties historiques au niveau local, les centres spécialisés de quatre pays (Grèce, Maroc, Portugal et Italie) se sont penchés sur la question de la reconstruction des centres historiques endommagés par les récents tremblements de terre et sur les codes sismiques nationaux afin d’élaborer des directives sur une rénovation adéquate des zones bâties historiques au niveau local.
Un atelier organisé le vendredi 6 octobre 2017 dans le Centro Universitario Europeo per i Beni Culturali, Villa Ruffolo, à Ravello (Italie), présentera les résultats du projet, les lignes directrices sur une rénovation adéquate des zones bâties historiques au niveau local, ainsi qu’un numéro spécial du magazine Territori della Cultura sur le thème « Terremoti, edificato esistente, protezione dei Beni Culturali ».
Une table ronde réunira des experts qui échangeront leurs vues sur « L’environnement bâti historique : une base de données pour l’avenir ».