Le 28 février, Monaco a versé une contribution volontaire de 50 000 euros au Passeport européen des qualification des réfugiés. L'ambassadeur monégasque, Rémi Mortier, et la secrétaire générale adjointe, Gabriella Battaini-Dragoni, ont souligné l'importance de ces solutions pratiques pour la cohésion sociale.
Monaco se joint aux gouvernements de Flandre-Belgique et de Géorgie ainsi qu'aux ministères de l'éducation de Grèce, d'Italie et de Norvège pour apporter un soutien financier inestimable à cette initiative.
L'EQPR aide les réfugiés à reconstruire leur vie dans leur pays d'accueil en leur donnant la possibilité de faire évaluer leurs qualifications même lorsqu'ils ne peuvent pas fournir de documents complets pour prouver qu'ils possèdent ces qualifications. De cette manière, l’EQPR soutient la mise en œuvre de l'article VII de la Convention de reconnaissance de Lisbonne, qui facilite la reconnaissance des qualifications des réfugiés même en l'absence de documents complets. L’EQPR fait également partie du plan d'action du Conseil de l'Europe sur la protection des enfants réfugiés et migrants en Europe.
Fin 2019, 543 candidats avaient été interviewés (dont 194 en ligne). 454 EQPR avaient été délivrés.
Les partenaires sont le ministère grec de l'Education, de la Recherche et des Affaires religieuses, le ministère italien de l'Education, des Universités et de la Recherche, la Conférence des recteurs d'université d'Italie, le ministère norvégien de l'Education et de la Recherche, le gouvernement de la Flandre, Belgique et les centres de reconnaissance des qualifications (ENIC) en Allemagne, en Arménie, au Canada, en France, en Grèce, en Italie, Norvège, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni.
Le HCR soutient également le projet, notamment par le biais de ses représentations en Grèce et à Strasbourg.
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