L'atelier de renforcement des capacités de l'ICANN destiné aux agences africaines d'application de la loi (LEA) a été une première tentative d'impliquer davantage les pays africains dans les travaux du Groupe de travail sur la sécurité publique et a permis de partager les expériences entre les différents pays et organisations représentés, Kenya, Madagascar, Ile Maurice, Maroc, Nigeria, Rwanda, Afrique du Sud, Somalie, Canada, Etats-Unis, AfriNIC, Facebook, FBI, ICANN, Internet Society, INTERPOL.

GLACY+ a financé la participation des représentants des pays africains prioritaires du projet - Ghana, Ile Maurice, Maroc et Sénégal - et des nouvelles possibilités d'activités de renforcement des capacités dans la région ont été discutées lors de la réunion.

En outre, quelques remarques ont été faites au sujet de la complémentarité de la Convention de l'Union africaine sur la cybersécurité et la protection des données et de la Convention de Budapest, conformément à l'étude connexe réalisée par le Conseil de l'Europe.

Le représentant de Facebook a également demandé une augmentation du nombre de rapports en provenance des forces de l'ordre africaines, actuellement moins nombreux que la moyenne enregistrée dans d'autres régions du monde. C'était aussi l'occasion de faire le point des résultats obtenus par le groupe T-CY sur les preuves dans le nouage en ce qui concerne la collaboration avec les prestataires de services étrangers au titre de l'article 18 de la Convention de Budapest. Des informations supplémentaires peuvent être retrouvées dans le rapport connexe sur l'Accès de la justice pénale aux preuves électroniques dans le cloud.