Le développement effectif de la bonne gouvernance et de la démocratie aux niveaux local et régional est l'une des principales priorités du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux. La bonne gouvernance, qui est la conduite responsable des affaires publiques et de la gestion des ressources publiques, comprend les principes de participation citoyenne, de conduite éthique, d'état de droit, de transparence, de bonne gestion financière et de responsabilité.
La Commission de la gouvernance est responsable des questions juridiques et politiques liées au développement efficace de la bonne gouvernance et de la démocratie aux niveaux local et régional. Elle examine en particulier les questions liées au fonctionnement des collectivités locales et régionales, telles que la participation des citoyens, les finances publiques, la coopération transfrontalière et interrégionale et la démocratie électronique.

Textes adoptés
Actualités

Retour Gudrun MOSLER-TÖRNSTRÖM: "Les langues sont un outil essentiel pour la participation démocratique"

Gudrun MOSLER-TÖRNSTRÖM:

«L'utilisation des langues est une question qui revient fréquemment dans les travaux du Congrès, en particulier lors du suivi de la mise en œuvre de la Charte européenne de l'autonomie locale», a déclaré Gudrun MOSLER-TÖRNSTRÖM, Présidente du Congrès, à l’ouverture de la Conférence sur «L'utilisation des langues par les autorités locales et régionales», dans la région de Covasna, en Roumanie, le 31 mai 2018.

Les problèmes linguistiques ont figuré dans plusieurs plaintes récentes reçues par le Congrès concernant l'application de la Charte. Bien que celle-ci ne contienne aucune disposition mentionnant expressément l'utilisation des langues, son article 7.1 dispose que «le statut des élus locaux doit assurer le libre exercice de leur mandat.» et le droit des citoyens de participer à la conduite des affaires publiques est considéré comme un principe démocratique dans le préambule de la Charte.

"Dans certaines municipalités européennes, les conseillers municipaux ne peuvent pas légalement faire des commentaires dans leur langue maternelle sur un point à l'ordre du jour d'un conseil municipal, même si la majorité des habitants parlent la langue minoritaire", a souligné la Présidente du Congrès. "De même, lorsque les membres d'une minorité linguistique ne peuvent pas s'exprimer ou communiquer avec les administrations locales et régionales dans leur propre langue, ils ne sont pas réellement en mesure de participer aux affaires locales ou d'utiliser efficacement les services publics, en particulier dans le domaine des services sociaux », a-t-elle ajouté.

«Pour nous, en tant qu'autorités locales et régionales, un enjeu important est certainement que nos citoyens puissent pleinement participer à la vie de leur quartier, de leur ville et de leur région. Et pour participer, vous devez être capable de communiquer. La langue est au cœur de tout cela », a-t-elle conclu.

La conférence a été organisée à l'occasion des 20 ans de l'entrée en vigueur de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Le Président du Congrès a encouragé les Etats membres, qui ne l'ont pas encore fait, à ratifier ce traité, dans la création duquel le Congrès a joué un rôle clé.

Gouvernance Région de Covasna, Roumanie 31 mai 2018
  • Diminuer la taille du texte
  • Augmenter la taille du texte
  • Imprimer la page