Retour Andreas Kiefer a partagé les expériences et pratiques en matière de participation citoyenne au niveau local lors d'une conférence à Bolzano

Andreas Kiefer, Secrétaire général du Congrès, Martin Grosse-Hüttmann, Centre européen de recherche sur le fédéralisme, Carolin Zwilling, EURAC, Sabine Kropp, Université libre de Berlin, Anna Gamper, Université d’Innsbruck et vice-présidente du groupe d'experts indépendants du Congrès ainsi que Jens Wölk, Université de Trento, EURAC et membre du groupe d’experts indépendants du Congrès.

Andreas Kiefer, Secrétaire général du Congrès, Martin Grosse-Hüttmann, Centre européen de recherche sur le fédéralisme, Carolin Zwilling, EURAC, Sabine Kropp, Université libre de Berlin, Anna Gamper, Université d’Innsbruck et vice-présidente du groupe d'experts indépendants du Congrès ainsi que Jens Wölk, Université de Trento, EURAC et membre du groupe d’experts indépendants du Congrès.

Lors de la conférence « La gouvernance au banc d'essai : démocratie directe et démocratie délibérative en Europe » organisée par l’EURAC les 26 et 27 octobre 2017, à Bolzano (Italie), le Secrétaire général du Congrès Andreas Kiefer, a donné un aperçu des travaux du Conseil de l'Europe dans le domaine de la participation citoyenne. Il a présenté les instruments clés du Congrès sur la démocratie participative locale et régionale, ainsi que le Protocole additionnel à la Charte européenne de l'autonomie locale « sur le droit de participer aux affaires des collectivités locales », adopté en 2009. « Le Protocole peut être considéré comme une garantie juridique internationale au droit de participer aux affaires des collectivités locales », a déclaré Andreas Kiefer, encourageant plus de pays à signer et à ratifier le protocole.

Se référant aux « Lignes directrices relatives à la participation civile aux décisions politiques », adoptées par le Comité des Ministres le 27 septembre 2017, il a constaté avec satisfaction que la responsabilité des prises de décision incombe, en dernier ressort, aux autorités publiques qui ont la légitimité démocratique pour le faire. Il peut s'agir des gouvernements nationaux et régionaux, des ministres, ou encore des représentants politiques locaux dans les fonctions exécutives et dans les conseils municipaux.

Le Secrétaire Général du Congrès a enfin souligné le rôle croissant des technologies en matière de participation. Il s'est référé au rapport du Congrès datant de 2015 sur les médias électroniques et la participation politique, qui souligne la légitimité accrue de l'utilisation des nouvelles technologies dans les mécanismes démocratiques locaux. "Regarder vers l'avenir et réfléchir sur les tendances démocratiques, c’est aussi une démarche dans laquelle nous nous investissons, à travers notre travail en tant que partenaire du Forum Mondial de la Démocratie de Strasbourg par exemple", a-t-il déclaré, rappelant que cette nouvelle édition du Forum, qui se tiendra du 8 au 10 novembre, mettra l'accent sur la montée du populisme et ses répercussions sur la participation citoyenne.

Secrétaire général Bolzano (Italie) 26 octobre 2017
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