« Le Congrès doit veiller à ce que les élus locaux et régionaux aient davantage conscience de leurs responsabilités d’acteurs à part entière dans le domaine des droits de l’homme », a déclaré Gudrun Mosler-Törnström, Présidente du Congrès, lors de la conférence internationale sur « La dignité humaine en période de conflit et de crise. Les droits de l’homme et le droit humanitaire à la croisée des chemins », qui s’est tenue à Nafplion (Grèce) les 26 et 27 mai 2017. Elle a en particulier souligné la question de l’accueil et de l’intégration des migrants et des réfugiés par les autorités locales et régionales. « La délégation grecque au Congrès a contribué de manière substantielle à cette action, mais en l’absence d’une réaction claire et cohérente de l’Europe face à cette situation, les collectivités locales et régionales n’ont pu assumer leurs responsabilités qu’avec de faibles moyens et des lignes directrices plus rares encore », a-t-elle expliqué. À cet égard, Gudrun Mosler-Törnström a rappelé que le Congrès avait adopté en mars dernier une recommandation et une résolution adressées aux élus locaux et régionaux, qui appellent l’ensemble des pouvoirs publics à coopérer avec les divers niveaux de gouvernement pour remédier de manière coordonnée aux difficultés liées à l’accueil des réfugiés. « Le Congrès encourage également les villes des divers pays à collaborer pour échanger leurs bonnes pratiques et élaborer des initiatives innovantes auxquelles participent l’ensemble des citoyens, y compris les réfugiés eux-mêmes », a-t-elle conclu.    

Discours de Gudrun Mosler-Törnström (en anglais)