Back Opening of the 17th Council of Europe Conference of Ministers Responsible for Sport

As delivered by Marija Pejčinović Burić, Secretary General of the Council of Europe

 

 

Minister of Youth and Sports of the Republic of Türkiye,

Ministers,

Excellencies,

Distinguished guests,

Ladies and gentlemen,

 

I begin by thanking Türkiye and Minister Kasapoğlu for hosting this
17th Council of Europe Conference of Ministers Responsible for Sport.

The last ministerial was successful, though virtual, given the constraints imposed by the covid-19 pandemic.

But there is nothing like meeting face to face, so I am pleased to see so many people here today. Sport cannot be virtual.

This is the first year of the Council of Europe’s strategy setting out our priorities for sports:

Aims that are being pursued by all parts of our Organisation, including our Parliamentary Assembly.

Our strategy is built around the importance of human rights and guided by the relevant judgments of the European Courts of Human Rights.

This is about values-driven sport that is based on honesty, dignity and fair play.

And it is being implemented at poignant moment in time.

Because what we are talking about is the capacity of sports to bring people together, on equal terms, to achieve their very best.

Open, transparent competition based on established rules has the capacity not to create conflict, but to resolve it.

Sport as a leveller, a unifier, a peacemaker.

So, at a moment when human rights, democracy and the rule of law have crumbled on part of our continent –

When there is a campaign of brutal and illegal aggression being waged against Ukraine, we must look to the better examples of human nature and our capacity to foster peace and inclusion.

In addition to our strategic priorities, last year the Council of Europe took a major and positive step with our member states’ adoption of a Revised European Sports Charter.

Its philosophy underpins the focus of this Conference:

Sports for all.

The Charter is clear that this is a fundamental right –

And that discrimination should not be permitted.

The range of measures that the Council of Europe has adopted to combat discrimination in general is lengthy.

Rightly so.

And many of these tools can be applied to sports.

But today I want to highlight our action in areas mentioned specifically in the Conference agenda and that are priorities for the Council of Europe.

First gender equality.

On this, our action is guided by our Committee of Ministers 2015 Recommendation on gender mainstreaming in sports, addressed to governments, sports organisations and the media.

We have a 2019 Recommendation on preventing and combating sexism, with a zero-tolerance approach, including in the sport sector, and guidance on the tools required to achieve this.

And from 2018-19, EPAS, our Enlarged Partial Agreement on Sport and the European Union ran a joint project – All In – that analysed data from
17 countries on six key themes:

Leadership, coaching, participation, gender-based violence, media and communication, and gender mainstreaming –

And then produced a toolkit and best practice resource centre to help deal with the many problems and inequalities that the project exposed.

We are now exploring the possibility of a follow-up programme with the EU – All in Plus – to update that work and go further still.

And only a few days ago, the Parliamentary Assembly adopted a resolution pushing for more progress on gender equality in sport; based on the report of Vice President Estrela.

*****

Pour ce qui concerne les enfants, notre projet « Donnons de la voix » appelle les gouvernements, les organisations sportives et les athlètes et entraîneurs à prendre les mesures requises pour prévenir les abus et les violences à l’encontre des enfants dans le sport –

À apporter une réponse effective à de tels actes lorsqu’ils se produisent –

Et à contribuer à rompre le silence autour de ces crimes que le secret favorise.

Ce projet va de pair avec l’initiative « Protection des enfants dans le sport » –

Elle aussi menée conjointement avec l’UE et qui propose des feuilles de route individualisées aux pays ayant fait le choix d’y participer –

Ces feuilles de route les aident à concevoir et mettre en œuvre des politiques aptes à garantir des environnements sportifs sûrs, positifs et épanouissants pour tous les enfants.

Six pays ont participé à cette initiative, et je sais que d’autres autorités l’envisagent aussi.

Sur la question du sport en tant que moyen d’inclusion, je me concentre sur deux exemples concrets de nos travaux :

Premièrement, le projet « Combattre le discours de haine dans le sport ».

Lancé il y a quelques mois, avec aussi le soutien de l’Union européenne, ce projet propose une assistance technique aux autorités publiques et à d’autres acteurs du secteur sportif –

Afin que ceux-ci puissent développer les stratégies nécessaires pour prévenir et traiter le discours de haine dans le sport et y apporter une réponse.

Lors d’un événement qui se tiendra demain en marge de cette conférence, l’APES et ma Représentante spéciale sur les migrations et les réfugiés présenteront notre approche en matière d’inclusion des migrants et des réfugiés dans le sport –

Une approche tournée vers la capacité concrète des autorités et des instances sportives à soutenir l’inclusion par la participation et la compétition –

Vers la prévention de la discrimination qui se fait jour bien trop souvent –

Et vers la suppression des obstacles qui s’opposent souvent à l’intégration des migrants et des réfugiés au sein de nos sociétés.

L’année prochaine, la Conférence de l’APES sur la diversité aura pour thème l’intégration des enfants migrants et réfugiés par le sport –

Il s’agit là encore d’une initiative positive.

Bien sûr, cette liste d’actions n’est pas exhaustive –

Et j’aurais pu en citer d’autres exemples.

Mais ce qu’il faut retenir, c’est le sérieux et la profondeur de notre approche.

Le monde du sport touche un public vaste et divers.

Mais nous avons la volonté de faire en sorte qu’il s’étende à tous les individus qui souhaitent en faire partie.

Nous voulons en faire davantage.

Mais nous ne pouvons pas le faire seuls.

Cette tâche exige la coopération des organisations internationales, des gouvernements et d’instances sportives de toutes tailles et de toutes natures –

Des clubs sportifs locaux jusqu’aux organisations sportives les plus grandes.

Elle requiert aussi votre engagement spécifique à vous, ministres et experts réunis lors de cette conférence.

Vous avez l’expérience, les idées et l’autorité nécessaires pour concevoir un avenir meilleur pour le monde du sport –

En vous appuyant tout d’abord sur les résolutions qui ont été élaborées avec un si grand soin par l’APES et qui seront utiles pour la conception de nos futures activités.

Je vous remercie pour votre engagement, j’attends avec intérêt de connaître vos réflexions et j’espère que cette conférence marquera une nouvelle avancée vers notre objectif du sport pour tous.

Antalya 26 October 2022
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