· examiner l’adaptation à d’autres formes plus récentes de fourniture de contenus les normes applicables aux médias de diffusion, notamment :

· soutenir la formation des journalistes à l’utilisation des TIC et les aider à adapter leur rôle dans un environnement qui a changé et où ils sont confrontés à une concurrence accrue de la part de fournisseurs non professionnels d’information ;

· créer, à l’intention des pouvoirs publics dans les Etats membres, un forum destiné à permettre l’échange d’informations et la confrontation d’expériences en matière de développement de la diffusion numérique, en particulier pour ce qui est de la fourniture d’accès à de nouveaux services d’information, et sur le modèle européen de diffusion pour le service public. Ce modèle, qui combine l’indépendance journalistique et créative avec le pluralisme, un accès ouvert au plus grand nombre et la cohésion sociale (qui sont des missions de service public) peut être intéressant pour d’autres régions ;

· établir des normes pour le vote électronique, afin de permettre la tenue d’élections et de référendums par ce moyen, en respectant pleinement les principes juridiques fondamentaux d’élections démocratiques. L’adoption de ces normes par le secteur des TIC favoriserait aussi l’interopérabilité et la rentabilité des équipements et services ;

· développer des grandes orientations de politique sur la gouvernance électronique aux niveaux local, régional et national ; ces orientations serviraient de cadre pour traiter des questions telles que :

· préparer, au sein du projet en cours sur les services sociaux, des recommandations sur des manières d’utiliser les TIC :

· envisager la possibilité d’offrir une plate-forme pour une activité pluridisciplinaire, ouverte à des Etats non-membres, organisations internationales et parties prenantes du privé, dans le but d’étudier s’il est faisable de préparer un Code d’utilisation de l’Internet regroupant les droits et devoirs de tous les utilisateurs et fonctionnant sur le principe de la corèglementation ;

· rédiger une Convention européenne sur la lutte contre la traite des êtres humains, y compris pour ce qui est de l’examen de ses aspects liés aux TIC ;

Ces travaux seront ouverts à tous les Etats membres du Conseil de l’Europe et aux autres Etats parties à la Convention sur la protection des données ;

· soutenir l’élaboration dans le cadre de l’UNESCO, d’un instrument juridique contraignant sur la diversité culturelle ;

· préparer une convention européenne sur le patrimoine culturel en tant que facteur de développement, consolider les normes existantes et les adapter à de nouvelles problématiques telles que :

Ces travaux seront menés en étroite liaison avec les travaux en cours à l’UNESCO mentionnés ci-dessus ;

Recommandation de l’Assemblée Parlementaire 1586 (2002) La fracture numérique et l’éducation