présentation

Le 29 juin 2022, des experts de la société civile, des gouvernements et des organisations intergouvernementales d'Afrique du Nord, du Moyen-Orient et d'Europe se sont réunis autour de la question de la protection des filles contre la violence.

Chaque jour, des centaines de milliers de filles à travers le monde subissent des préjudices physiques et psychologiques. L'absence de dispositions légales concernant l'âge minimum du mariage, la montée critique des violences faites aux filles dans les contextes humanitaires et le manque de sensibilisation du public sur les pratiques, sont parmi les priorités que les organisations de la société civile et les acteurs de terrain ont identifiés comme les plus urgentes dans le sud de la Méditerranée.

« Protéger les filles » a ouvert la discussion au niveau régional et sociétal, en considérant les défis et les solutions pour protéger les filles contre la violence et renforcer les infrastructures juridiques et sociales d’aide aux victimes. La conférence a aussi présenté des initiatives prometteuses d’acteurs de la société civile. 

La conférence fut bilingue anglais/arabe avec des interprétations en direct dans les deux langues. L'événement, qui a eu lieu à Lisbonne (Portugal), a été diffusé sur une plateforme en ligne offrant la possibilité de participer et d'interagir à distance à toute personne désireuse d'en savoir plus sur ce qui doit être fait, à différents niveaux, pour assurer la protection des filles. 

La conférence hybride sur le renforcement du rôle des femmes fut organisée dans le cadre du programme Sud IV “Soutien régional à la consolidation des droits de l'homme, de l'État de droit et de la démocratie dans le sud de la Méditerranée" et avec le soutien de la Représentation de la Commission Européenne au Portugal. Cet événement charnière marque la fin du projet du Centre Nord-Sud « Coopération Euro-méditerranéenne pour la protection des femmes et des filles contre la violence », et guidera l'action du Centre pour la coordination et la coopération futures dans le domaine de la promotion des droits des femmes et des filles et la lutte contre la violence fondée sur le genre.

objectifs de la conférence

Encourager la coopération multilatérale et multisectorielle pour améliorer la protection des filles contre la violence dans la région euro-méditerranéenne.
Proposer des actions recommandées pour la coopération nationale et transfrontalière en matière d'exploitation et de traite des filles.
Renforcer la coopération technique entre le Conseil de l'Europe et les pays du sud de la Méditerranée à travers la promotion des conventions du Conseil de l'Europe.

en chiffres

Photos de la Conférence

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experts interviews
documents et sites de référence

 Convention du Conseil de l'Europe sur la protection des enfants contre l'exploitation et les abus sexuels, également appelée "Convention de Lanzarote".

  Convention du Conseil de l'Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains.

 Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, également appelée «Convention d'Istanbul».

 Recommandation générale n° 1 du GREVIO sur la dimension numérique de la violence à l’égard des femmes.

 Recommandation du Conseil de l'Europe sur la Protection des droits des femmes et des filles migrantes, réfugiées et demandeuses d’asile.

Note conceptuelle 

Agenda (english only)

programme sud iv

   Ce projet est mis en oeuvre dans le cadre du programme "Soutien régional à la consolidation des droits de l'homme, de l'État de droit et de la démocratie dans le sud de la Méditerranée" (Programme Sud IV), initiative conjointe financée par l'Union européenne et le Conseil de l'Europe, et mise en oeuvre par le Conseil de l'Europe, dont l'objectif est d'accompagner les réformes démocratiques dans la région du sud de la Méditerranée.

Les opinions exprimées sur cette page ne peuvent en aucun cas être considérées comme reflétant l'opinion officielle de l'Union européenne ou du Conseil de l'Europe.

* Cette dénomination ne saurait être interprétée comme une reconnaissance d’un État de Palestine et est sans préjudice de la position de chaque État membre du Conseil de l’Europe et de l'Union européenne sur cette question.