Quel est votre parcours ?

Avocat de formation, j'ai travaillé pour le ministère de la Justice aux Pays-Bas, essentiellement dans le domaine de la répression et de la psychiatrie médico-légale. J'ai ensuite été détaché à la Commission européenne et au ministère néerlandais des Affaires étrangères, avant de rejoindre le Conseil de l'Europe en 2005. J'aime les postes de terrain et je garde un très bon souvenir de mon expérience en tant qu'infirmier psychiatrique assistant dans un grand hôpital psychiatrique, mon premier travail après l'obtention de mon diplôme universitaire et mon service militaire. Lorsque, en 2005, on m'a proposé de rejoindre le Secrétariat du Comité européen pour la prévention de la torture (CPT), organe de contrôle du Conseil de l'Europe, je n'ai pas hésité.
 

Que faites-vous au Conseil de l'Europe ?

Depuis 2011, je gère le Bureau du Conseil à Tirana, un poste qui implique la responsabilité conjointe des projets exécutés par le Conseil en Albanie. Je dois ajouter que je représente également le Secrétaire Général du Conseil de l'Europe en Albanie.
 

Qu'est-ce que vous aimez dans votre travail ?

« Un travail de terrain », voilà une expression qui décrit parfaitement ma mission ici à Tirana. Chaque journée est différente et je suis souvent amené à réorganiser mon emploi du temps. Ce n'est pas du tout un problème pour moi, bien au contraire. C'est l'un des côtés intéressants de ce poste, parallèlement à ma grande liberté d'action, inhabituelle dans une organisation internationale, et à la possibilité qui m'est offerte de m'entretenir facilement avec les décideurs dans le pays.

Même si notre Bureau est modeste par rapport à ceux de nos collègues travaillant pour d'autres organisations internationales, grâce au statut du Conseil de l'Europe et notamment à la Cour européenne des droits de l'homme, notre importance est reconnue et notre présence se développe.