Retour Les villes italiennes se sont réunies à Rome pour un laboratoire de politiques avec les autorités nationales

Les villes italiennes se sont réunies à Rome pour un laboratoire de politiques avec les autorités nationales

Le réseau italien des cités interculturelles comprend vingt-cinq municipalités qui collaborent pour la mise en œuvre de politiques interculturelles, définissent les bonnes pratiques de gouvernance locale et favorisent la participation de communautés diverses dans la vie de leurs cités et le concept d’avantage de la diversité.

Au cours de la réunion de coordination qui a eu lieu le matin, les villes participantes ont fait des propositions concernant la durabilité de la coordination de leur réseau, ont convenu de leur nouvelle stratégie pour 2017-2020 et ont discuté de trois questions principales à aborder au niveau national dans un souci de coopération renforcée. Les priorités identifiées concernent: i) les droits de citoyenneté et la résidence à long terme; la nécessité d'une stratégie nationale d'intégration en tant que cadre pour changer l'angle dans lequel la migration est abordée passant d’une situation d'urgence à une approche à long terme; la liberté de religion et la reconnaissance des lieux de culte.

Dans la séance de l'après-midi, la réunion s’est poursuivie avec un échange avec les membres du Parlement italien, dirigé par le député Michele Nicoletti, chef de la délégation italienne à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, ainsi qu'avec les représentants des ministères de l'Intérieur et des affaires sociales et de l’emploi. Les participants ont convenu de la nécessité d'accélérer le travail en vue de l'adoption de la nouvelle législation sur la nationalité qui reconnaîtrait la citoyenneté sur la base d'une combinaison de ius soli et ius culturae. Le projet de loi actuel en attente d'adoption a été considéré comme un outil efficace pour prévenir la radicalisation et l'extrémisme violent, mais aussi comme un moyen d'améliorer la pleine jouissance des droits de l'homme, y compris les droits LGBT, la participation politique, l'accès à l'éducation et l'égalité de genre pour tous.

En ce qui concerne la stratégie nationale d'intégration, les participants ont pris note de l'adoption éventuelle par le gouvernement d'un plan national d'intégration des réfugiés et des demandeurs d'asile qui, une fois en place, pourrait être utilisé comme cadre pour une stratégie d'intégration plus large pour tous les migrants.

Enfin, en ce qui concerne la liberté de religion et la reconnaissance des lieux de culte, les participants ont remarqué que la question est jusqu'ici principalement abordée au niveau local par des approches différentes et non harmonisées. Ainsi, il semblait urgent de travailler à la rédaction d'une législation au niveau national qui réglerait les exigences fondamentales pour la reconnaissance des lieux de culte et la promotion du dialogue inter- convictionnel.

Rome, Italie 25 mai 2017
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