Les terroristes doivent-ils avoir le droit de s’exprimer librement ?

Entre accorder la liberté d’expression aux terroristes et à leurs sympathisants et leur interdire de s’exprimer, où se situe la limite ?  Tel est le sujet de l’entretien accordé par Nicolas Hervieux, juriste en droit public des universités de Paris-Ouest et de Panthéon-Assas.

Cette discussion interroge aussi l’éthique des journalistes qui accordent des entretiens aux terroristes ou, plus généralement, rendent compte de ce qu’ils disent. La frontière est étroite entre d’un côté informer simplement le public par la voie médiatique et, de l’autre, être le porte-parole de ceux qui incitent à la violence.