Le Conseil de l’Europe œuvre depuis des décennies pour promouvoir une éducation de qualité, ce qui implique qu’elle doit être exempte de corruption.

La corruption peut toucher tous les niveaux d’enseignement et dans tous les pays européens : du détournement de fonds destinés aux bâtiments scolaires de l’enseignement pré-primaire au plagiat dans les dissertations universitaires et à la vente de diplômes. Les exemples sont nombreux, et ils peuvent toucher n’importe quel enfant en Europe à un moment ou à un autre de sa scolarité.

Les conséquences à long terme sont désastreuses : la corruption perturbe la confiance des citoyens dans le système scolaire et dans les institutions démocratiques en général, entraînant un manque de participation au processus démocratique. La corruption peut également affecter la réputation d’un pays donnéau niveau international.

En avril 2013, les ministres de l’éducation des 50 États parties à la Convention culturelle européenne ont convenu, par le biais de la Déclaration ministérielle d’Helsinki, de travailler ensemble sur l’éthique, la transparence et l’intégrité dans l’éducation, dans l’intérêt mutuel de tous les enfants européens, et de mettre en place une plateforme pour ce faire. La Plateforme ETINED est composée de délégués nationaux ETINED et de leurs suppléants désignés par les Gouvernements des États parties à la Convention culturelle européenne représentés au Comité directeur de l’éducation (CDEDU). 

Le Conseil de l’Europe a élaboré des normes, des instruments juridiques et des recommandations complètes pour lutter contre la corruption par le biais du droit pénal, civil et administratif, qui sont tous suivis par le Groupe d’Etats contre la corruption (GRECO). Son Assemblée parlementaire a également mis en place une alliance de parlementaires appelée Plateforme anti-corruption de l’APCE.

Le principe d’une éducation de qualité est consacré par trois recommandations principales adoptées par le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe :

Et la plus récente sur la lutte contre la fraude en matière d’éducation :