« La justice transitionnelle dans l’ex-Yougoslavie est le droit de traiter le legs du passé. Il s’agit de mettre en œuvre les mesures nécessaires pour réparer les préjudices causés par les anciennes violations massives des droits de l’homme », a rappelé Gabriella Battaini Dragoni lors de l’ouverture de la conférence des parties prenantes sur la justice transitionnelle et les droits de l’homme à San Servolo (Venise).

La Secrétaire Générale adjointe a souligné le fait que, pendant les conflits dans les Balkans, plus de 130 000 personnes avaient été tuées et presque 4 millions d’autres déplacées dans les années 1990. La justice transitionnelle dans la région s’est fondée sur quatre piliers : les poursuites pénales, les réparations aux victimes, les réformes institutionnelles et la garantie de non-récurrence.

Discours de la Secrétaire Générale adjointe