"Les actions immédiates d’après-conflit pour la revitalisation sociale et économique des communautés et de l'environnement culturel de la municipalité de Gori" (PIAG) ont constitué la contribution apportée par le Conseil de l'Europe à la Géorgie à la suite du conflit d’août 2008, et plus précisément des dommages subis par le patrimoine culturel, et par extension, par l’environnement bâti.

L’objectif des PIAG était de proposer des projets d’investissement à soumettre à des organisations partenaires susceptibles de les financer. Ces propositions ont intégré les valeurs et principes promus par le Conseil de l'Europe, en privilégiant notamment les droits de l'homme, la protection des biens, le respect de la propriété privée, la sécurité des personnes, le droit au logement et le droit à l'éducation et à l'emploi.

Les autorités géorgiennes ont mis en place une Commission interministérielle, un Comité de pilotage, une Unité de mise en œuvre du projet et des Groupes de travail associant près de 25 experts géorgiens et représentants de 10 institutions nationales (Parlement, ministères des Affaires étrangères, de l’Intérieur, de la Culture, des Réfugiés, du Développement économique, du Développement régional et des Infrastructures, de l’Environnement, ainsi que le Gouverneur et le maire de la région de Gori).