Dans son discours, le Commissaire a affirmé aussi la nécessité que les gouvernements et les organisations internationales adoptent des mesures effectives pour combler la lacune entre les déclarations et la pratique. Il a précisé que, alors que les mécanismes internationaux doivent être « impartiaux et au-dessus de tout soupçon « dans l'exercice des leurs fonctions, les gouvernements devraient écouter avec attention les contrôleurs indépendants. « une vraie politique de droit de l'homme contient nécessairement un élément d'autocritique » a-t-il souligné.
En outre, M. Hammarberg a vivement critiqué l'absence d'une prise de position claire de la part des gouvernements européens contre les violations des droits de l'homme provoquées par la « guerre contre le terrorisme » menée par les Etats-Unis et il a plaidé pour « une position européenne commune axée davantage sur les principes afin de mieux soutenir les efforts en faveur de la protection des droits de l'homme au niveau mondial »
