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[09/11/2009] Les défis sérieux en matière de droits humains que rencontrent les Roms lorsqu'ils migrent ou exercent leur droit à la liberté de circulation, avec ce que cela implique pour leur sécurité, seront au centre d'une conférence internationale conjointe organisée à Vienne les 9 et 10 novembre 2009 par l'Agence des droits fondamentaux de l'Union européenne (FRA), le commissaire aux droits de l'homme (CommDH) du Conseil de l'Europe, le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme (BIDDH) de l'OSCE et le haut-commissaire pour les minorités nationales (HCMN) de l'OSCE.

Morten Kjaerum, directeur de l'Agence des droits fondamentaux de l'Union européenne: «De nombreux citoyens roms de l'UE qui s'établissent dans un autre État membre de l'Union européenne dans l'espoir d'y trouver de meilleures conditions de vie ne cessent d'être confrontés au racisme, à la discrimination et à l'exclusion. Nous sommes particulièrement préoccupés par les cas d'incidents haineux visant les Roms et par les discours racistes signalés dans plusieurs États membres. L'Union et ses États membres se doivent d'adopter des politiques ciblées en matière de normes intégrées de promotion de la cohésion sociale fondées sur les droits et l'égalité.»

Thomas Hammarberg, commissaire aux droits de l'homme, Conseil de l'Europe: «Les migrants roms s'exposent à un double risque – la migration rend la vie encore plus difficile pour ceux qui connaissent pléthore de difficultés sérieuses liées à la discrimination. La protection des droits humains des Roms qui se déplacent en Europe doit figurer en bonne place à l'ordre du jour. Je pense que la conférence conjointe de Vienne apportera une excellente contribution à ces efforts.»

Janez Lenarčič, directeur, Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme, OSCE: «La migration transfrontalière des Roms en Europe est une réalité, et les défis liés à ces mouvements doivent être relevés par toutes les autorités concernées, dans le plein respect des normes internationales en matière de droits humains. Dans le même temps, les gouvernements doivent consentir davantage d'efforts pour éradiquer la discrimination omniprésente et les autres facteurs qui poussent les Roms à quitter leur maison.

Knut Vollebaek, haut-commissaire pour les minorités nationales de l'OSCE: «Les migrations récentes des Roms créent un large éventail de défis, dont des implications majeures en termes de sécurité à la fois pour les Roms et les communautés d'accueil. Ce n'est qu'en abordant les raisons sous-jacentes à la migration et en instaurant les conditions appropriées pour des sociétés cohésives que nous serons à même de régler ce problème de sécurité et de droits humains. Tel est le défi lancé à cette conférence.»

La conférence internationale vise à examiner et à identifier les voies à suivre pour aborder la situation des Roms, dans le cadre de la migration ou de l'exercice du droit à la liberté de circulation. La conférence fait suite aux observations formulées par l'étude de la FRA sur les Roms et la liberté de circulation et à l'étude du HCMN et du CommDH sur les migrations récentes des Roms en Europe.

Pays

* Le 16 mars 2022, le Comité des Ministres a adopté une décision par laquelle la Fédération de Russie a cessé d'être membre du Conseil de l'Europe, 26 ans après son adhésion.
** Toute référence au Kosovo, qu'il s'agisse du territoire, des institutions ou de la population, doit être comprise dans le plein respect de la résolution 1244 (1999) du Conseil de sécurité des Nations Unies et sans préjudice du statut du Kosovo.