Arménie

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Le Commissaire Hammarberg achève aujourd'hui une visite de trois jours à Erevan, où il s'est rendu pour prendre la mesure des progrès de l'enquête sur les violents incidents survenus au mois de mars, lors des manifestations qui ont suivi l'élection présidentielle. Il s'est également informé de l'état des procédures judiciaires intentées contre les personnes incarcérées.

« La réponse à nos recommandations reste insatisfaisante », a déclaré le Commissaire lors de sa conférence de presse à Erevan. « Les autorités arméniennes doivent redoubler d'efforts pour veiller à ce que les droits de l'homme soient respectés et que les recommandations faites par l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe soient pleinement appliquées. »

Le Commissaire craint que l'enquête ouverte par la commission parlementaire ne parvienne pas à faire toute la lumière sur les événements survenus les 1er et 2 mars d'une manière qui puisse être jugée crédible. « Il est nécessaire de garantir une impartialité totale. »

Il a également souligné que les personnes qui se sont livrées à des crimes violents ou qui les ont directement commandités devront être traduites en justice. « Toutes ces affaires doivent maintenant être jugées sans délai par les tribunaux et tous les autres détenus doivent être relâchés. »

Le Commissaire regrette qu'aucun policier n'ait encore été accusé bien qu'il soit prouvé que la répression des manifestants par les forces de l'ordre ait été excessive. « Il est crucial que la réponse de la justice à ces événements déplorables ne soit pas teintée de parti pris politique et qu'elle soit perçue comme impartiale », a-t-il ajouté.

Le Commissaire Hammarberg présentera ses observations à la commission de suivi de l'assemblée parlementaire le 11 septembre prochain.

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Erevan 15/07/2008
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* Le 16 mars 2022, le Comité des Ministres a adopté une décision par laquelle la Fédération de Russie a cessé d'être membre du Conseil de l'Europe, 26 ans après son adhésion.
** Toute référence au Kosovo, qu'il s'agisse du territoire, des institutions ou de la population, doit être comprise dans le plein respect de la résolution 1244 (1999) du Conseil de sécurité des Nations Unies et sans préjudice du statut du Kosovo.