La Convention sur les droits de l'Homme et la biomédecine (Convention d'Oviedo), contient deux principes concernant l'embryon (article 14 et 18). Elle interdit d'utiliser les techniques d'assistance médicale à la procréation en vue de sélectionner le sexe de l'enfant à naître (sauf en vue d'éviter une maladie héréditaire grave liée au sexe), ainsi que la constitution d'embryons humains aux fins de recherche. Elle stipule en outre que lorsque la recherche sur l'embryon est admise par la loi, celle-ci doit assurer une protection adéquate de l'embryon.

Les développements scientifiques, technologiques et médicaux qui impliquent une intervention sur l'embryon ou le foetus ne cessent de s'accélérer, soulevant des questions éthiques et juridiques. Face à ces développements, il a paru important d'entreprendre une réflexion plus approfondie sur les questions relatives à la protection de l'embryon et du foetus humains et l'utilisation des techniques d'assistance médicale à la procréation en vue de compléter les dispositions de protection énoncées dans la Convention cadre. A cette fin, un Groupe de travail s'est penché sur les problèmes éthiques et juridiques liés aux possibilités d'intervention sur l'embryon et le foetus humains.